Je crois que la vie n'est pas une pulsion de l'univers.
Ce n'est pas une force prête à bourgeonner qui attend simplement quelques conditions favorables.
C'est un événement totalement imprévu dans un océan d'entropie.
Comme un verre brisé dont les fragments se réassembleraient soudain. Contre toute attente.
Et dont la valeur est infinie.
Tout ce qui la menace ou l'amoindrie doit être traité comme un mal absolu.
Et merveille dans la merveille, le trio - conscience - mémoire - intelligence, forme une flamme prométhéenne, qui nous distingue de tout le vivant.
Cette flamme utilise la nature inerte pour façonner des structures et augmenter la quantité d'ordre autour de nous.
Lorsque cet ordre sert notre intérêt et notre joie, le sens de la vie apparaît.
Nous ne devons pas révérer la nature, mais la vie.
Et la débarrasser de ce qui lui porte atteinte, la diminue, la ralentit.
C'est le vrai rôle de la politique.
Si ce sujet vous semble important (et il l'est), vous retrouverez cette réflexion dans le chapitre "Paganisme politique" de la version augmentée de Légitime Préférence", qui paraitra en Avril.
Ce n'est pas une force prête à bourgeonner qui attend simplement quelques conditions favorables.
C'est un événement totalement imprévu dans un océan d'entropie.
Comme un verre brisé dont les fragments se réassembleraient soudain. Contre toute attente.
Et dont la valeur est infinie.
Tout ce qui la menace ou l'amoindrie doit être traité comme un mal absolu.
Et merveille dans la merveille, le trio - conscience - mémoire - intelligence, forme une flamme prométhéenne, qui nous distingue de tout le vivant.
Cette flamme utilise la nature inerte pour façonner des structures et augmenter la quantité d'ordre autour de nous.
Lorsque cet ordre sert notre intérêt et notre joie, le sens de la vie apparaît.
Nous ne devons pas révérer la nature, mais la vie.
Et la débarrasser de ce qui lui porte atteinte, la diminue, la ralentit.
C'est le vrai rôle de la politique.
Si ce sujet vous semble important (et il l'est), vous retrouverez cette réflexion dans le chapitre "Paganisme politique" de la version augmentée de Légitime Préférence", qui paraitra en Avril.
Si vous avez X, un petit coup de pouce pour ce post m'aiderait beaucoup. Excellente journée à tous
Extrait de la version augmentée de Légitime Préférence, "Conserver ou Progresser ?" :
... le Prométhéisme, est au cœur de la Légitime Préférence, comme l’ADN dans une cellule : c'est son indispensable véhicule. C’est une quête de progrès exponentiel, une volonté de s’affranchir des dogmes liés au "respect de la nature" et une ambition de la rendre entièrement maîtrisable.
Cette idée choque, car elle heurte à la fois l’instinct païen spontané et la sensibilité chrétienne, qui sacralisent tous deux la nature. Pourtant, il ne s’agit pas d’un appel à la destruction ou à la souillure de notre environnement, mais d’une rupture avec une révérence quasi-religieuse envers le monde naturel.
Pour illustrer cette idée de “non-respect” de la nature, je voudrais vous donner cet exemple très simple. Au début des années 2000, j’ai assisté à un débat entre un antispéciste et un opposant à cette idéologie.
L’antispéciste avançait que la prédation dans le monde animal était un problème à résoudre. Il ne plaisantait pas : selon lui, le fait que les lions mangent les zèbres était une injustice à laquelle nous devrions remédier. Son idée parut scandaleusement stupide aux yeux du conservateur. Pourtant, imaginons qu’un jour il devienne possible de produire de la viande synthétique en quantité industrielle.
Si votre enfant de quatre ans regarde un documentaire animalier où un zébreau se fait déchiqueter vivant, morceau par morceau, en hurlant de douleur, il est fort probable que vous changiez de programme ou détourniez son regard. On pourrait bien sûr répondre avec un discours viriliste expliquant la nécessité de la prédation et le cycle immuable de la nature.
Mais le jour où la viande synthétique coûtera moins d’un dollar le kilo, ces arguments paraîtront de plus en plus incompréhensibles à la majorité. Jusqu’à ce que plus personne ne ressente le besoin de les défendre et qu’ils deviennent obsolètes face à votre enfant qui, d'un air las, vous répondra : “Mais oui papa, bien sûr.”
En réalité, l’idée de non-prédation universelle a déjà gagné virtuellement. Elle ne semble stupide que tant qu’elle est irréalisable. L’histoire nous apprend que les grandes transformations idéologiques ne sont jamais des débats d’opinions mais des conséquences logiques du progrès technologique. Voilà pourquoi tout ce qui semble justifié par la nature ne l’est en réalité par rien. Ce n’est qu’un état transitoire, destiné à être dépassé.
... le Prométhéisme, est au cœur de la Légitime Préférence, comme l’ADN dans une cellule : c'est son indispensable véhicule. C’est une quête de progrès exponentiel, une volonté de s’affranchir des dogmes liés au "respect de la nature" et une ambition de la rendre entièrement maîtrisable.
Cette idée choque, car elle heurte à la fois l’instinct païen spontané et la sensibilité chrétienne, qui sacralisent tous deux la nature. Pourtant, il ne s’agit pas d’un appel à la destruction ou à la souillure de notre environnement, mais d’une rupture avec une révérence quasi-religieuse envers le monde naturel.
Pour illustrer cette idée de “non-respect” de la nature, je voudrais vous donner cet exemple très simple. Au début des années 2000, j’ai assisté à un débat entre un antispéciste et un opposant à cette idéologie.
L’antispéciste avançait que la prédation dans le monde animal était un problème à résoudre. Il ne plaisantait pas : selon lui, le fait que les lions mangent les zèbres était une injustice à laquelle nous devrions remédier. Son idée parut scandaleusement stupide aux yeux du conservateur. Pourtant, imaginons qu’un jour il devienne possible de produire de la viande synthétique en quantité industrielle.
Si votre enfant de quatre ans regarde un documentaire animalier où un zébreau se fait déchiqueter vivant, morceau par morceau, en hurlant de douleur, il est fort probable que vous changiez de programme ou détourniez son regard. On pourrait bien sûr répondre avec un discours viriliste expliquant la nécessité de la prédation et le cycle immuable de la nature.
Mais le jour où la viande synthétique coûtera moins d’un dollar le kilo, ces arguments paraîtront de plus en plus incompréhensibles à la majorité. Jusqu’à ce que plus personne ne ressente le besoin de les défendre et qu’ils deviennent obsolètes face à votre enfant qui, d'un air las, vous répondra : “Mais oui papa, bien sûr.”
En réalité, l’idée de non-prédation universelle a déjà gagné virtuellement. Elle ne semble stupide que tant qu’elle est irréalisable. L’histoire nous apprend que les grandes transformations idéologiques ne sont jamais des débats d’opinions mais des conséquences logiques du progrès technologique. Voilà pourquoi tout ce qui semble justifié par la nature ne l’est en réalité par rien. Ce n’est qu’un état transitoire, destiné à être dépassé.
Media is too big
VIEW IN TELEGRAM
On est en train de faire des tests, le rendu s'améliore d'essai en essai.
https://youtube.com/shorts/EAfgAl1BHEg?si=of4XeJ0L95gWpF27
Nietzsche est vivant. Et il est sur youtube.
Vous le sachiez ?
Nietzsche est vivant. Et il est sur youtube.
Vous le sachiez ?
YouTube
Kiss Your Homies.
This media is not supported in your browser
VIEW IN TELEGRAM
Mustang Fastback 1970.
Probablement le modèle Mach 1.
Bordel.
Bordel.
Bordel.
Probablement le modèle Mach 1.
Bordel.
Bordel.
Bordel.