📅 Le 22 novembre 2024, Mikhaïl Bogdanov, Représentant spécial du Président de la Fédération de Russie pour le Moyen-Orient et les pays d'Afrique, Vice-Ministre russe des Affaires étrangères, a reçu l'Ambassadeur du Soudan à Moscou, Mohamed Siraj, à l’initiative de ce dernier.
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🔹 Au cours de la réunion, l'attention principale a été portée sur les problèmes de règlement de la crise militaro-politique au Soudan, y compris un cessez-le-feu le plus rapidement possible et l'aide humanitaire à la population civile. Dans le même temps, la partie russe a souligné la nécessité de garantir l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de ce pays.
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🇷🇺🤝🇸🇩 Les deux parties ont également examiné les objectifs liés au développement des relations russo-soudanaises traditionnellement amicales.
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#RussieAfrique
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🔹 Au cours de la réunion, l'attention principale a été portée sur les problèmes de règlement de la crise militaro-politique au Soudan, y compris un cessez-le-feu le plus rapidement possible et l'aide humanitaire à la population civile. Dans le même temps, la partie russe a souligné la nécessité de garantir l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de ce pays.
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🇷🇺🤝🇸🇩 Les deux parties ont également examiné les objectifs liés au développement des relations russo-soudanaises traditionnellement amicales.
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#RussieAfrique
❗️ Le régime de Kiev coopère étroitement avec des groupes terroristes internationaux pour envoyer des mercenaires dans les zones d’hostilités contre la Russie, et former des combattants pour la lutte contre les gouvernements légitimes en Afrique et en Syrie. C’est ce qu’a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors de son intervention à la réunion des chefs des services de sécurité et de renseignement des États membres de la Communauté des États indépendants (CEI).
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"Le régime néonazi de Kiev applique des mesures ouvertement terroristes, mène une coopération étroite avec des groupes terroristes internationaux et des réseaux criminels transnationaux, notamment pour envoyer des mercenaires étrangers à la guerre contre la Fédération de Russie, aussi bien que former des combattants pour la lutte contre les gouvernements légitimes en Afrique et en République arabe syrienne", a noté M. Lavrov.
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Sergueï Lavrov s’est dit également convaincu que les services de sécurité des pays membres de la CEI devraient "réagir rapidement et durement à de telles menaces". "Dans ce contexte, comme je l’avais déjà souligné, votre réunion devient particulièrement importante", a noté le ministre russe.
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TASS
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"Le régime néonazi de Kiev applique des mesures ouvertement terroristes, mène une coopération étroite avec des groupes terroristes internationaux et des réseaux criminels transnationaux, notamment pour envoyer des mercenaires étrangers à la guerre contre la Fédération de Russie, aussi bien que former des combattants pour la lutte contre les gouvernements légitimes en Afrique et en République arabe syrienne", a noté M. Lavrov.
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Sergueï Lavrov s’est dit également convaincu que les services de sécurité des pays membres de la CEI devraient "réagir rapidement et durement à de telles menaces". "Dans ce contexte, comme je l’avais déjà souligné, votre réunion devient particulièrement importante", a noté le ministre russe.
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TASS
🇷🇺 Extrait de l’interview de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, au journal Rossiïskaïa Gazeta, 27 novembre 2024:
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❓ Question: La crise ukrainienne semble être entrée dans une nouvelle phase d'escalade...
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💬 Sergueï Lavrov: À en juger par ce qui se passe sur le terrain, nous sommes encore très loin d'un règlement politico-diplomatique de la crise. Washington et ses satellites restent obsédés par l'idée d'infliger une défaite stratégique à la Russie. Pour se rapprocher de cet objectif illusoire, ils sont prêts à bien des choses.
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Les frappes de missiles en profondeur sur le territoire de notre pays constituent une escalade. Tous nos avertissements que ces actions inacceptables recevraient une réponse adéquate ont été ignorés. Le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, dans son allocution télévisée du 21 novembre, a clairement indiqué comment la Russie réagirait à ce type d'actions. Je suis convaincu que tous ceux qui sont responsables des dommages causés aux citoyens et aux infrastructures de la Russie recevront la punition qu'ils méritent.
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Aucune escalade de l'adversaire ne nous fera renoncer à atteindre les objectifs de l'opération militaire spéciale. Pour paraphraser le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, nous sommes prêts à tout développement des événements, mais nous préférons toujours résoudre les litiges par des moyens pacifiques. En ce qui concerne l'Ukraine, il faut éliminer les causes premières du conflit. Celles-ci incluent la création de menaces durables pour la sécurité de la Russie sur l'axe occidental, y compris l'expansion de l'Otan vers l'est, ainsi que les violations systématiques par le régime de Kiev des droits des Russes et des personnes s'associant à la culture russe et à la foi orthodoxe. La démilitarisation et la dénazification, garantissant un statut non aligné, neutre et non nucléaire des territoires sous le contrôle du régime de Kiev, doivent devenir un élément nécessaire du règlement politique du conflit. Bien entendu, la condition de tout accord sera la reconnaissance des réalités politiques et territoriales inscrites dans la Constitution de la Russie.
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❓ Question: La crise ukrainienne semble être entrée dans une nouvelle phase d'escalade...
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💬 Sergueï Lavrov: À en juger par ce qui se passe sur le terrain, nous sommes encore très loin d'un règlement politico-diplomatique de la crise. Washington et ses satellites restent obsédés par l'idée d'infliger une défaite stratégique à la Russie. Pour se rapprocher de cet objectif illusoire, ils sont prêts à bien des choses.
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Les frappes de missiles en profondeur sur le territoire de notre pays constituent une escalade. Tous nos avertissements que ces actions inacceptables recevraient une réponse adéquate ont été ignorés. Le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, dans son allocution télévisée du 21 novembre, a clairement indiqué comment la Russie réagirait à ce type d'actions. Je suis convaincu que tous ceux qui sont responsables des dommages causés aux citoyens et aux infrastructures de la Russie recevront la punition qu'ils méritent.
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Aucune escalade de l'adversaire ne nous fera renoncer à atteindre les objectifs de l'opération militaire spéciale. Pour paraphraser le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, nous sommes prêts à tout développement des événements, mais nous préférons toujours résoudre les litiges par des moyens pacifiques. En ce qui concerne l'Ukraine, il faut éliminer les causes premières du conflit. Celles-ci incluent la création de menaces durables pour la sécurité de la Russie sur l'axe occidental, y compris l'expansion de l'Otan vers l'est, ainsi que les violations systématiques par le régime de Kiev des droits des Russes et des personnes s'associant à la culture russe et à la foi orthodoxe. La démilitarisation et la dénazification, garantissant un statut non aligné, neutre et non nucléaire des territoires sous le contrôle du régime de Kiev, doivent devenir un élément nécessaire du règlement politique du conflit. Bien entendu, la condition de tout accord sera la reconnaissance des réalités politiques et territoriales inscrites dans la Constitution de la Russie.
🇷🇺 Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie:
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💬 La clé pour améliorer la situation dans tout le Moyen-Orient, y compris au Liban, ne peut être que la normalisation de la situation dans la zone du conflit israélo-palestinien. Tout le monde le comprend, mais l'adoption au Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution vraiment forte exigeant un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza est régulièrement bloquée par les États-Unis.
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La prochaine étape pour surmonter la phase aiguë de la crise devrait être la création des conditions nécessaires à la mise en œuvre de la solution à deux États. Il faut remplir ce que la communauté internationale appelle à faire depuis 1947: créer un État arabe palestinien coexistant en paix et en sécurité à côté d'Israël.
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Nous pensons que dans le travail pour atteindre cet objectif, il faut s'orienter principalement sur l'opinion des États de la région, et non sur ceux qui tentent de dicter leurs conditions outre-Atlantique. D'ailleurs, cela ne concerne pas uniquement le problème palestinien, mais aussi d'autres situations de crise dans différentes régions du monde.
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💬 La clé pour améliorer la situation dans tout le Moyen-Orient, y compris au Liban, ne peut être que la normalisation de la situation dans la zone du conflit israélo-palestinien. Tout le monde le comprend, mais l'adoption au Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution vraiment forte exigeant un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza est régulièrement bloquée par les États-Unis.
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La prochaine étape pour surmonter la phase aiguë de la crise devrait être la création des conditions nécessaires à la mise en œuvre de la solution à deux États. Il faut remplir ce que la communauté internationale appelle à faire depuis 1947: créer un État arabe palestinien coexistant en paix et en sécurité à côté d'Israël.
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Nous pensons que dans le travail pour atteindre cet objectif, il faut s'orienter principalement sur l'opinion des États de la région, et non sur ceux qui tentent de dicter leurs conditions outre-Atlantique. D'ailleurs, cela ne concerne pas uniquement le problème palestinien, mais aussi d'autres situations de crise dans différentes régions du monde.
Forwarded from DIPLOMATIE RUSSE
🎙 Points clés du point de presse hebdomadaire de la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova :
#Ukraine
• Le 23 novembre, dans le cadre de sa politique de longue date visant à déformer intentionnellement les événements historiques, l’Ukraine a une fois de plus commémoré la "Journée de la mémoire des victimes de l’Holodomor". <...> La vérité historique fondée sur des faits n’intéresse plus depuis longtemps les propagandistes et pseudo-scientifiques ukrainiens.
• En 1932-1933, le problème des mauvaises récoltes et de la famine a touché non seulement la RSS d’Ukraine, mais aussi la région de la Volga, le Caucase du Nord, le Kouban, le Kazakhstan, l’Oural du Sud et la Sibérie occidentale. C’était une tragédie d’envergure nationale. <...> Les forces occidentales ont également contribué de manière significative à créer cette crise alimentaire en URSS.
• Pendant qu'il réécrit l'histoire, le régime de Kiev poursuit sa lutte acharnée contre la langue russe, maternelle pour des millions d'habitants d'Ukraine. L'une des six langues officielles de l'ONU, parlée par une grande partie, sinon la majorité des Ukrainiens, est désormais interdite dans l'éducation, la science, la culture, les médias, la publicité, les services, l'édition, etc. Aujourd'hui, les néonazis veulent priver les russophones de la possibilité d'utiliser leur langue maternelle, même dans leurs communications personnelles.
#CrimesDuRégimeDeKiev
• Le 25 novembre, dans le district de Golopristan, la région de Kherson, des bandéristes ont lancé une véritable « chasse » à une ambulance à l’aide d’un hexacoptère. L’équipe médicale a miraculeusement survécu en s’échappant juste avant l’impact direct d’un projectile largué.
• Le Tribunal public international sur les crimes des néonazis ukrainiens a révélé et documenté des témoignages terrifiants de massacres commis par les militaires ukrainiens contre des civils à Sélidovo avant leur retraite. Plus de 100 civils ont été assassinés par ces bandéristes enragés.
#UNESCO
• Nous dénonçons constamment l’inaction délibérée des structures internationales compétentes, notamment de l’UNESCO et de sa directrice générale Audrey Azoulay, face aux crimes du régime de Kiev contre les journalistes.
• Cet abandon flagrant des principes d’impartialité et les violations systématiques de son mandat, confié par les États membres, ont gravement entaché la réputation d’Azoulay lors de la 34e session du Conseil intergouvernemental du Programme international pour le développement de la communication (PIDC), tenue les 21 et 22 novembre à Paris.
• La délégation russe a fermement rejeté l’adoption d’un document biaisé sans un retrait et une révision fondamentale.
• Au final, le projet controversé du rapport Azoulay n’a ni été approuvé ni adopté, laissant la session sans aucune décision sur ce document – un cas sans précédent.
#Ukraine
• Le 23 novembre, dans le cadre de sa politique de longue date visant à déformer intentionnellement les événements historiques, l’Ukraine a une fois de plus commémoré la "Journée de la mémoire des victimes de l’Holodomor". <...> La vérité historique fondée sur des faits n’intéresse plus depuis longtemps les propagandistes et pseudo-scientifiques ukrainiens.
• En 1932-1933, le problème des mauvaises récoltes et de la famine a touché non seulement la RSS d’Ukraine, mais aussi la région de la Volga, le Caucase du Nord, le Kouban, le Kazakhstan, l’Oural du Sud et la Sibérie occidentale. C’était une tragédie d’envergure nationale. <...> Les forces occidentales ont également contribué de manière significative à créer cette crise alimentaire en URSS.
• Pendant qu'il réécrit l'histoire, le régime de Kiev poursuit sa lutte acharnée contre la langue russe, maternelle pour des millions d'habitants d'Ukraine. L'une des six langues officielles de l'ONU, parlée par une grande partie, sinon la majorité des Ukrainiens, est désormais interdite dans l'éducation, la science, la culture, les médias, la publicité, les services, l'édition, etc. Aujourd'hui, les néonazis veulent priver les russophones de la possibilité d'utiliser leur langue maternelle, même dans leurs communications personnelles.
#CrimesDuRégimeDeKiev
• Le 25 novembre, dans le district de Golopristan, la région de Kherson, des bandéristes ont lancé une véritable « chasse » à une ambulance à l’aide d’un hexacoptère. L’équipe médicale a miraculeusement survécu en s’échappant juste avant l’impact direct d’un projectile largué.
• Le Tribunal public international sur les crimes des néonazis ukrainiens a révélé et documenté des témoignages terrifiants de massacres commis par les militaires ukrainiens contre des civils à Sélidovo avant leur retraite. Plus de 100 civils ont été assassinés par ces bandéristes enragés.
#UNESCO
• Nous dénonçons constamment l’inaction délibérée des structures internationales compétentes, notamment de l’UNESCO et de sa directrice générale Audrey Azoulay, face aux crimes du régime de Kiev contre les journalistes.
• Cet abandon flagrant des principes d’impartialité et les violations systématiques de son mandat, confié par les États membres, ont gravement entaché la réputation d’Azoulay lors de la 34e session du Conseil intergouvernemental du Programme international pour le développement de la communication (PIDC), tenue les 21 et 22 novembre à Paris.
• La délégation russe a fermement rejeté l’adoption d’un document biaisé sans un retrait et une révision fondamentale.
• Au final, le projet controversé du rapport Azoulay n’a ni été approuvé ni adopté, laissant la session sans aucune décision sur ce document – un cas sans précédent.
🇷🇺 Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 27 novembre 2024:
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🔗 https://t.ly/NnbVz
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🇷🇺 Брифинг официального представителя МИД России М.В.Захаровой, Москва, 27 ноября 2024 года:
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🔗 https://t.ly/eYtB2
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🔗 https://t.ly/NnbVz
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🇷🇺 Брифинг официального представителя МИД России М.В.Захаровой, Москва, 27 ноября 2024 года:
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🔗 https://t.ly/eYtB2
🇷🇺 Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie:
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💬 Nous croyons fermement qu'en toute circonstance, les actions doivent être guidées strictement par le droit international. À cet égard, je tiens à souligner que de nombreuses propositions en cours de discussion, y compris en Occident, appellent à une résolution du conflit ukrainien fondée sur le droit international et garantissant l'intégrité territoriale. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, soutient également cette position.
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Cependant, lorsque nous parlons de droit international, la Charte des Nations unies et ses principes ne se réfèrent pas uniquement à l'intégrité territoriale. Le droit des nations à l'autodétermination y est également inscrit. Ce droit a servi de fondement juridique au processus de décolonisation, en particulier sur le continent africain. De même qu'à l'époque coloniale, les peuples d'Afrique ont résisté aux colonisateurs qui ne représentaient pas leurs intérêts, de même le régime actuel de Kiev ne représente pas les intérêts d'un grand nombre de citoyens ukrainiens et des territoires qui se sont réunis à la Fédération de Russie par voie de référendum.
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💬 Nous croyons fermement qu'en toute circonstance, les actions doivent être guidées strictement par le droit international. À cet égard, je tiens à souligner que de nombreuses propositions en cours de discussion, y compris en Occident, appellent à une résolution du conflit ukrainien fondée sur le droit international et garantissant l'intégrité territoriale. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, soutient également cette position.
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Cependant, lorsque nous parlons de droit international, la Charte des Nations unies et ses principes ne se réfèrent pas uniquement à l'intégrité territoriale. Le droit des nations à l'autodétermination y est également inscrit. Ce droit a servi de fondement juridique au processus de décolonisation, en particulier sur le continent africain. De même qu'à l'époque coloniale, les peuples d'Afrique ont résisté aux colonisateurs qui ne représentaient pas leurs intérêts, de même le régime actuel de Kiev ne représente pas les intérêts d'un grand nombre de citoyens ukrainiens et des territoires qui se sont réunis à la Fédération de Russie par voie de référendum.
🇷🇺🇮🇷 Le 30 novembre 2024, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le Ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran Abbas Araghchi ont eu une conversation téléphonique.
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Au cours de cette conversation, les ministres ont exprimé leur plus vive inquiétude face à la dangereuse escalade en Syrie due à l'attaque terroriste menée par des groupes armés dans les provinces d'Alep et d'Idlib, et ont réaffirmé leur ferme soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République arabe syrienne.
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Les ministres sont convenus de la nécessité d'intensifier les efforts conjoints afin de stabiliser la situation en Syrie et de traiter globalement la situation dans le cadre du format d'Astana.
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#RussieIran
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Au cours de cette conversation, les ministres ont exprimé leur plus vive inquiétude face à la dangereuse escalade en Syrie due à l'attaque terroriste menée par des groupes armés dans les provinces d'Alep et d'Idlib, et ont réaffirmé leur ferme soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République arabe syrienne.
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Les ministres sont convenus de la nécessité d'intensifier les efforts conjoints afin de stabiliser la situation en Syrie et de traiter globalement la situation dans le cadre du format d'Astana.
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#RussieIran
🎙 Réponse du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à une question de l'émission télévisée Moscou.Kremlin.Poutine (Moscou, 1er décembre 2024):
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❓ Question: Compte tenu des attaques actuelles de missiles à longue portée sur le territoire russe, celles-ci prouvent-elles que l'opération militaire spéciale était tout à fait inévitable?
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💬 Sergueï Lavrov: Elle était inévitable dès le départ. Le Président Vladimir Poutine en a parlé de manière très détaillée en prononçant son discours. Ceux qui tentent d'attiser les passions et de pousser l'escalade à son paroxysme n'ont sans doute pas lu la déclaration du Président Poutine. Ils devraient lire ses déclarations régulièrement.
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Il existe une expression consacrée - "en proie à une rage impuissante" ou au désespoir - qui décrit leur état d'esprit actuel.
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Mais il ne fait aucun doute qu'ils subiront une punition bien méritée.
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❓ Question: Compte tenu des attaques actuelles de missiles à longue portée sur le territoire russe, celles-ci prouvent-elles que l'opération militaire spéciale était tout à fait inévitable?
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💬 Sergueï Lavrov: Elle était inévitable dès le départ. Le Président Vladimir Poutine en a parlé de manière très détaillée en prononçant son discours. Ceux qui tentent d'attiser les passions et de pousser l'escalade à son paroxysme n'ont sans doute pas lu la déclaration du Président Poutine. Ils devraient lire ses déclarations régulièrement.
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Il existe une expression consacrée - "en proie à une rage impuissante" ou au désespoir - qui décrit leur état d'esprit actuel.
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Mais il ne fait aucun doute qu'ils subiront une punition bien méritée.
🇷🇺🇸🇾 Le 2 décembre 2024 à Moscou, Mikhaïl Bogdanov, Représentant spécial du Président de la Fédération de Russie pour le Moyen-Orient et les pays d'Afrique, Vice-Ministre russe des Affaires étrangères, a reçu l'Ambassadeur syrien à Moscou Bachar Jaafari, à la demande de ce dernier.
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Il y a eu une discussion sur la dangereuse escalade de la situation en Syrie en relation avec l'incursion terroriste menée par des groupes armés dans le nord-ouest de la République arabe syrienne.
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La partie russe a exprimé sa solidarité avec les dirigeants syriens et son peuple, réaffirmant son ferme soutien aux efforts des autorités syriennes pour stabiliser la situation dans le pays. La position de principe en faveur de la nécessité de respecter l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie a également été soulignée.
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Il y a eu une discussion sur la dangereuse escalade de la situation en Syrie en relation avec l'incursion terroriste menée par des groupes armés dans le nord-ouest de la République arabe syrienne.
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La partie russe a exprimé sa solidarité avec les dirigeants syriens et son peuple, réaffirmant son ferme soutien aux efforts des autorités syriennes pour stabiliser la situation dans le pays. La position de principe en faveur de la nécessité de respecter l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie a également été soulignée.
🇷🇺 Commentaire de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, à l'occasion du 80e anniversaire de la visite de Charles de Gaulle en URSS:
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💬 Il y a 80 ans – le 2 décembre 1944 – commençait la visite historique à Moscou du chef du gouvernement provisoire de la République française, le général Charles de Gaulle, qui a abouti le 10 décembre 1944 à la signature d'un traité bilatéral d'alliance et d'assistance mutuelle. Ce document a jeté les bases solides non seulement de la poursuite de la lutte commune contre l'Allemagne nazie, mais aussi d'interaction globale d'après-guerre entre l'URSS et la France.
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Comme on le sait, Charles de Gaulle attachait une importance capitale à la coopération avec l'URSS. "Les Français savent que c'est la Russie soviétique qui a joué le rôle principal dans leur libération", ces mots du premier président de la Ve République sonnent aujourd'hui comme un verdict contre ces hommes politiques occidentaux qui tentent sans scrupules de faire tomber dans l'oubli et réécrire l'histoire et les résultats de la Seconde Guerre mondiale. Lors de son séjour à Moscou, rendant hommage à la contribution décisive de l'Armée rouge à la libération de l'Europe du nazisme, le général a décerné aux officiers soviétiques la Croix militaire et la Légion d'honneur.
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L'un des principaux résultats de l'établissement de liens particuliers entre les deux États en 1944 fut le retour de Paris sur la scène politique mondiale en tant qu'acteur important. En grande partie grâce à la position de principe des dirigeants soviétiques, la France, d'un pays qui a si honteusement capitulé devant le Troisième Reich, est devenue l'une des puissances victorieuses et a même obtenu un siège de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.
⠀
On ne peut que regretter que les autorités françaises actuelles aient renoncé aux préceptes de leur remarquable prédécesseur. Comme si, par inconscience historique, contrairement à leurs propres intérêts nationaux, ils font monter les enchères dans la confrontation avec notre pays. Ils attisent la crise ukrainienne sans penser aux conséquences de leurs actes irresponsables.
⠀
De retour de Moscou à Paris, Charles de Gaulle a déclaré que pour la France, être avec la Russie signifiait être forte, et être séparée de la Russie signifie se mettre en danger. C'est probablement la meilleure épigraphe de toute l'histoire des relations franco-russes. Sa véracité est aujourd'hui pleinement confirmée.
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💬 Il y a 80 ans – le 2 décembre 1944 – commençait la visite historique à Moscou du chef du gouvernement provisoire de la République française, le général Charles de Gaulle, qui a abouti le 10 décembre 1944 à la signature d'un traité bilatéral d'alliance et d'assistance mutuelle. Ce document a jeté les bases solides non seulement de la poursuite de la lutte commune contre l'Allemagne nazie, mais aussi d'interaction globale d'après-guerre entre l'URSS et la France.
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Comme on le sait, Charles de Gaulle attachait une importance capitale à la coopération avec l'URSS. "Les Français savent que c'est la Russie soviétique qui a joué le rôle principal dans leur libération", ces mots du premier président de la Ve République sonnent aujourd'hui comme un verdict contre ces hommes politiques occidentaux qui tentent sans scrupules de faire tomber dans l'oubli et réécrire l'histoire et les résultats de la Seconde Guerre mondiale. Lors de son séjour à Moscou, rendant hommage à la contribution décisive de l'Armée rouge à la libération de l'Europe du nazisme, le général a décerné aux officiers soviétiques la Croix militaire et la Légion d'honneur.
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L'un des principaux résultats de l'établissement de liens particuliers entre les deux États en 1944 fut le retour de Paris sur la scène politique mondiale en tant qu'acteur important. En grande partie grâce à la position de principe des dirigeants soviétiques, la France, d'un pays qui a si honteusement capitulé devant le Troisième Reich, est devenue l'une des puissances victorieuses et a même obtenu un siège de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.
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On ne peut que regretter que les autorités françaises actuelles aient renoncé aux préceptes de leur remarquable prédécesseur. Comme si, par inconscience historique, contrairement à leurs propres intérêts nationaux, ils font monter les enchères dans la confrontation avec notre pays. Ils attisent la crise ukrainienne sans penser aux conséquences de leurs actes irresponsables.
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De retour de Moscou à Paris, Charles de Gaulle a déclaré que pour la France, être avec la Russie signifiait être forte, et être séparée de la Russie signifie se mettre en danger. C'est probablement la meilleure épigraphe de toute l'histoire des relations franco-russes. Sa véracité est aujourd'hui pleinement confirmée.
🗳 Le 27 novembre, la République de Namibie a organisé des élections présidentielles et parlementaires. Selon le rapport de la Commission électorale namibienne publié le 3 décembre, Ndemupelila Netumbo Nandi-Ndaitwah, vice-président de la Namibie et candidat de l'Organisation populaire du Sud-Ouest africain (SWAPO), a obtenu 57,31 % à l'élection présidentielle, remportant ainsi la course.
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La SWAPO a de nouveau remporté la majorité absolue des élections à l'Assemblée nationale (la chambre basse du parlement namibien), soit 51 mandats sur 96.
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Des observateurs internationaux indépendants, dont des représentants de l'Union africaine et de la Communauté de développement de l'Afrique australe, ont établi que l'expression de la volonté populaire s'est déroulée pacifiquement et qu'aucune violation grave du processus électoral n'a été constatée.
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La Russie se félicite du succès des élections nationales en Namibie, qui constituent l'événement le plus important de la politique intérieure de cet État. Moscou qualifie le résultat du vote comme une indication de la grande confiance du peuple namibien dans le parti SWAPO et son leader Ndemupelila Netumbo Nandi-Ndaitwah.
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La Russie réaffirme son intention inébranlable de développer la coopération multiforme entre la Russie et la Namibie de manière cohérente au profit de nos peuples, dans l'intérêt du renforcement de la paix et de la stabilité sur le continent africain.
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La SWAPO a de nouveau remporté la majorité absolue des élections à l'Assemblée nationale (la chambre basse du parlement namibien), soit 51 mandats sur 96.
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Des observateurs internationaux indépendants, dont des représentants de l'Union africaine et de la Communauté de développement de l'Afrique australe, ont établi que l'expression de la volonté populaire s'est déroulée pacifiquement et qu'aucune violation grave du processus électoral n'a été constatée.
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La Russie se félicite du succès des élections nationales en Namibie, qui constituent l'événement le plus important de la politique intérieure de cet État. Moscou qualifie le résultat du vote comme une indication de la grande confiance du peuple namibien dans le parti SWAPO et son leader Ndemupelila Netumbo Nandi-Ndaitwah.
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La Russie réaffirme son intention inébranlable de développer la coopération multiforme entre la Russie et la Namibie de manière cohérente au profit de nos peuples, dans l'intérêt du renforcement de la paix et de la stabilité sur le continent africain.
Forwarded from DIPLOMATIE RUSSE
🎙 Сhef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans une interview avec Tucker Carlson : Russie, États-Unis et la crise ukrainienne
❓ Pensez-vous que les États-Unis et la Russie sont en guerre ?
Sergueï Lavrov : Je ne dirais pas cela. Et en tout cas, ce n’est pas ce que nous souhaitons. Nous aimerions avoir des relations normales avec tous nos voisins, bien sûr, mais aussi avec tous les pays, en particulier avec une grande nation comme les États-Unis. [...] Nous ne voyons aucune raison pour laquelle la Russie et les États-Unis ne pourraient pas coopérer dans l’intérêt de l’univers entier.
❓ Mais les États-Unis financent un conflit dans lequel vous êtes impliqués et permettent désormais des attaques contre la Russie elle-même. Cela ne constitue-t-il pas une guerre ?
Sergueï Lavrov : Officiellement, nous ne sommes pas en guerre. Mais ce qui se passe en Ukraine est ce que certains appellent une guerre hybride. Je l’appellerais aussi une guerre hybride. Mais il est évident que les Ukrainiens ne pourraient pas faire ce qu’ils font avec des armes modernes à longue portée sans la participation directe de militaires américains. Et cela, sans aucun doute, est dangereux.
Nous ne voulons pas aggraver la situation. Mais depuis que les ATACMS et d’autres armes à longue portée sont utilisées contre la Russie continentale, nous envoyons des signaux. Nous espérons que le dernier, il y a deux semaines, avec le nouveau système d’armement appelé Orechnik, a été pris au sérieux. [...]
🎥 Découvrez l'interview complète en anglais ici
❗️ Ce n’est pas nous qui avons commencé la guerre. Vladimir Poutine a répété que nous avons lancé l’opération militaire spéciale pour mettre fin à la guerre que le régime de Kiev menait contre son propre peuple, en particulier dans le Donbass. [...]
Comment peut-on dire que ceux qui ont pris le pouvoir par un coup d’État en février 2014 représentaient les Criméens ou les habitants des régions de l’est et du sud de l’Ukraine ? C’est absurde. Les Criméens ont rejeté ce coup d’État. Ils ont dit : « Laissez-nous tranquilles, nous ne voulons rien avoir à faire avec vous ». Ils ont organisé un référendum et ont rejoint la Russie. Quant au Donbass, il a été déclaré « groupe terroriste » par les putschistes et soumis à des bombardements. C’est là que la guerre a commencé. [...]
☝️ Si le coup d’État de février 2014 n’avait pas eu lieu, si l’accord conclu la veille entre le président de l’époque et l’opposition avait été respecté, l’Ukraine serait aujourd’hui unie, avec la Crimée en son sein.
❓ Pensez-vous que les États-Unis et la Russie sont en guerre ?
Sergueï Lavrov : Je ne dirais pas cela. Et en tout cas, ce n’est pas ce que nous souhaitons. Nous aimerions avoir des relations normales avec tous nos voisins, bien sûr, mais aussi avec tous les pays, en particulier avec une grande nation comme les États-Unis. [...] Nous ne voyons aucune raison pour laquelle la Russie et les États-Unis ne pourraient pas coopérer dans l’intérêt de l’univers entier.
❓ Mais les États-Unis financent un conflit dans lequel vous êtes impliqués et permettent désormais des attaques contre la Russie elle-même. Cela ne constitue-t-il pas une guerre ?
Sergueï Lavrov : Officiellement, nous ne sommes pas en guerre. Mais ce qui se passe en Ukraine est ce que certains appellent une guerre hybride. Je l’appellerais aussi une guerre hybride. Mais il est évident que les Ukrainiens ne pourraient pas faire ce qu’ils font avec des armes modernes à longue portée sans la participation directe de militaires américains. Et cela, sans aucun doute, est dangereux.
Nous ne voulons pas aggraver la situation. Mais depuis que les ATACMS et d’autres armes à longue portée sont utilisées contre la Russie continentale, nous envoyons des signaux. Nous espérons que le dernier, il y a deux semaines, avec le nouveau système d’armement appelé Orechnik, a été pris au sérieux. [...]
🎥 Découvrez l'interview complète en anglais ici
❗️ Ce n’est pas nous qui avons commencé la guerre. Vladimir Poutine a répété que nous avons lancé l’opération militaire spéciale pour mettre fin à la guerre que le régime de Kiev menait contre son propre peuple, en particulier dans le Donbass. [...]
Comment peut-on dire que ceux qui ont pris le pouvoir par un coup d’État en février 2014 représentaient les Criméens ou les habitants des régions de l’est et du sud de l’Ukraine ? C’est absurde. Les Criméens ont rejeté ce coup d’État. Ils ont dit : « Laissez-nous tranquilles, nous ne voulons rien avoir à faire avec vous ». Ils ont organisé un référendum et ont rejoint la Russie. Quant au Donbass, il a été déclaré « groupe terroriste » par les putschistes et soumis à des bombardements. C’est là que la guerre a commencé. [...]
☝️ Si le coup d’État de février 2014 n’avait pas eu lieu, si l’accord conclu la veille entre le président de l’époque et l’opposition avait été respecté, l’Ukraine serait aujourd’hui unie, avec la Crimée en son sein.
❗️ Sur l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies de la résolution sur l'élimination du colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations:
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💬 Le 4 décembre, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution sur l'élimination du colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, dont le projet a été préparé par le Groupe des Amis pour la défense de la Charte des Nations unies, avec un rôle de premier plan de la Russie. 113 États membres ont voté pour, 63 se sont abstenus et aucun des membres de l'Organisation mondiale ne s'est prononcé contre. Auparavant, le document avait été approuvé par le Comité spécial sur la décolonisation (C24) et la Quatrième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies.
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Le soutien aussi convaincant confirme clairement que l'initiative répond pleinement aux intérêts fondamentaux de la majorité mondiale. Ses représentants sont déterminés à unir leurs efforts dans la lutte contre les vestiges de l'époque coloniale honteuse et les manifestations modernes du colonialisme, qui constituent un obstacle majeur à la formation d'un ordre mondial multipolaire plus équitable, créant les conditions d'un développement intégré et souverain des États sans aucune forme de contrainte.
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Le noyau des pays qui se sont à nouveau abstenus était constitué des anciennes métropoles occidentales, qui sont résponsables des siècles d'oppression coloniale des pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine. La résolution présentée s'est avérée extrêmement gênante pour eux. Cependant, ils n'ont pas osé s'opposer au Sud global et au Moyen-Orient.
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L'objectif principal de cette initiative vise à assurer la mise en œuvre intégrale de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de 1960. Dans ce contexte, elle prescrit de déclarer le 14 décembre Journée internationale de la lutte contre le colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations (pour commémorer la date d'adoption de ladite Déclaration), développer des programmes thématiques d'information explicatifs et d'éducation.
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La résolution adoptée permettra de déployer des efforts pour éliminer toutes les manifestations du colonialisme sur une base systémique. De plus, elle crée une base solide pour faire avancer de nouvelles initiatives anticoloniales tant au sein de l'ONU que sur d'autres plateformes multilatérales. La Russie est tout à fait prête à ce travail en collaboration avec de nombreux pays partageant les mêmes idées.
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💬 Le 4 décembre, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution sur l'élimination du colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, dont le projet a été préparé par le Groupe des Amis pour la défense de la Charte des Nations unies, avec un rôle de premier plan de la Russie. 113 États membres ont voté pour, 63 se sont abstenus et aucun des membres de l'Organisation mondiale ne s'est prononcé contre. Auparavant, le document avait été approuvé par le Comité spécial sur la décolonisation (C24) et la Quatrième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies.
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Le soutien aussi convaincant confirme clairement que l'initiative répond pleinement aux intérêts fondamentaux de la majorité mondiale. Ses représentants sont déterminés à unir leurs efforts dans la lutte contre les vestiges de l'époque coloniale honteuse et les manifestations modernes du colonialisme, qui constituent un obstacle majeur à la formation d'un ordre mondial multipolaire plus équitable, créant les conditions d'un développement intégré et souverain des États sans aucune forme de contrainte.
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Le noyau des pays qui se sont à nouveau abstenus était constitué des anciennes métropoles occidentales, qui sont résponsables des siècles d'oppression coloniale des pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine. La résolution présentée s'est avérée extrêmement gênante pour eux. Cependant, ils n'ont pas osé s'opposer au Sud global et au Moyen-Orient.
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L'objectif principal de cette initiative vise à assurer la mise en œuvre intégrale de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de 1960. Dans ce contexte, elle prescrit de déclarer le 14 décembre Journée internationale de la lutte contre le colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations (pour commémorer la date d'adoption de ladite Déclaration), développer des programmes thématiques d'information explicatifs et d'éducation.
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La résolution adoptée permettra de déployer des efforts pour éliminer toutes les manifestations du colonialisme sur une base systémique. De plus, elle crée une base solide pour faire avancer de nouvelles initiatives anticoloniales tant au sein de l'ONU que sur d'autres plateformes multilatérales. La Russie est tout à fait prête à ce travail en collaboration avec de nombreux pays partageant les mêmes idées.
🇷🇺 Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 4 décembre 2024:
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🔗 https://t.ly/i3WmX
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🇷🇺 Брифинг официального представителя МИД России М.В.Захаровой, Москва, 4 декабря 2024 года:
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🔗 https://t.ly/tbfDt
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🔗 https://t.ly/i3WmX
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🇷🇺 Брифинг официального представителя МИД России М.В.Захаровой, Москва, 4 декабря 2024 года:
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🔗 https://t.ly/tbfDt
Forwarded from DIPLOMATIE RUSSE
Sergueï Lavrov à Tucker Carlson : Orechnik, dialogue nucléaire et les perspectives pour la paix
❓ Revenons à ce que vous avez mentionné à propos de l’introduction des armes hypersoniques. Quel signal vouliez-vous envoyer ?
Sergueï Lavrov : Le signal est clair : les États-Unis et leurs alliés, qui fournissent des armes à longue portée au régime de Kiev, doivent comprendre que nous sommes prêts à utiliser tous les moyens nécessaires pour empêcher ce qu’ils appellent une « défaite stratégique » de la Russie. [...]
Notre test de ce système hypersonique en conditions réelles visait donc à montrer notre détermination à défendre nos intérêts légitimes.
Nous détestons même l'idée de penser à une guerre avec les États-Unis, qui prendrait un caractère nucléaire. Notre doctrine militaire stipule que la chose la plus importante est d'éviter une guerre nucléaire. Et c'est nous, d'ailleurs, qui avons pris l'initiative, en janvier 2022, de lancer un message, une déclaration conjointe des dirigeants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, affirmant que nous ferons tout pour éviter une confrontation entre nous, en reconnaissant et respectant les intérêts et préoccupations sécuritaires de chacun. C'était notre initiative. [...]
☝️ Nous souhaitons donc éviter toute incompréhension. Et puisque certaines personnes à Washington, Londres et Bruxelles semblent avoir des difficultés à comprendre cela, nous enverrons des messages supplémentaires s'ils ne tirent pas les conclusions nécessaires.
❓ Existe-t-il un mécanisme permettant aux dirigeants de la Russie et des États-Unis de communiquer pour éviter des malentendus qui pourraient coûter la vie à des centaines de millions de personnes ?
Sergueï Lavrov : Nous disposons d’un canal de communication qui s’active automatiquement en cas de lancement d’un missile balistique.
❗️ Concernant le missile balistique hypersonique de portée moyenne Orechnik, 30 minutes avant le lancement, un message a été transmis automatiquement aux États-Unis. Ils savaient exactement de quoi il s’agissait, et qu’il ne fallait pas le confondre avec quelque chose de plus important ou véritablement menaçant.
❓ Le président Trump a été élu sur la promesse explicite de mettre fin à la guerre en Ukraine. Quels seraient les termes que vous seriez prêts à accepter ?
Sergueï Lavrov : Lorsque le Président Poutine s’est exprimé devant le Ministère des Affaires étrangères le 14 juin, il a réaffirmé que nous étions prêts à négocier sur la base des principes convenus à Istanbul. Ces principes avaient été rejetés sous l’influence de Boris Johnson, comme l’a reconnu le chef de la délégation ukrainienne.
👉 Le principe clé est le statut non-aligné de l'Ukraine. Et nous serions prêts à faire partie du groupe de pays qui fournirait des garanties de sécurité collectives à l'Ukraine. [...]
Pas de l'OTAN. Absolument. Pas de bases militaires, pas d'exercices militaires sur le sol ukrainien avec la participation de troupes étrangères. Et c'est quelque chose qu'il a réaffirmé. Mais bien sûr, il a précisé que c'était en avril 2022, et que maintenant, un certain temps s'est écoulé, et les réalités sur le terrain doivent être prises en compte et acceptées.
Les réalités sur le terrain ne concernent pas seulement la ligne de contact, mais aussi les changements dans la Constitution russe après les référendums tenus dans les républiques de Donetsk et de Lougansk, ainsi que dans les régions de Kherson et de Zaporojie. Elles font désormais partie de la Fédération de Russie, selon la Constitution. Et c'est une réalité.
❌ Et bien sûr, nous ne pouvons pas tolérer un accord qui maintiendrait des législations interdisant la langue russe, les médias russes, la culture russe, l'Église orthodoxe ukrainienne, car cela constitue une violation des obligations de l'Ukraine en vertu de la Charte des Nations Unies, et il faut faire quelque chose à ce sujet.
❓ Revenons à ce que vous avez mentionné à propos de l’introduction des armes hypersoniques. Quel signal vouliez-vous envoyer ?
Sergueï Lavrov : Le signal est clair : les États-Unis et leurs alliés, qui fournissent des armes à longue portée au régime de Kiev, doivent comprendre que nous sommes prêts à utiliser tous les moyens nécessaires pour empêcher ce qu’ils appellent une « défaite stratégique » de la Russie. [...]
Notre test de ce système hypersonique en conditions réelles visait donc à montrer notre détermination à défendre nos intérêts légitimes.
Nous détestons même l'idée de penser à une guerre avec les États-Unis, qui prendrait un caractère nucléaire. Notre doctrine militaire stipule que la chose la plus importante est d'éviter une guerre nucléaire. Et c'est nous, d'ailleurs, qui avons pris l'initiative, en janvier 2022, de lancer un message, une déclaration conjointe des dirigeants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, affirmant que nous ferons tout pour éviter une confrontation entre nous, en reconnaissant et respectant les intérêts et préoccupations sécuritaires de chacun. C'était notre initiative. [...]
☝️ Nous souhaitons donc éviter toute incompréhension. Et puisque certaines personnes à Washington, Londres et Bruxelles semblent avoir des difficultés à comprendre cela, nous enverrons des messages supplémentaires s'ils ne tirent pas les conclusions nécessaires.
❓ Existe-t-il un mécanisme permettant aux dirigeants de la Russie et des États-Unis de communiquer pour éviter des malentendus qui pourraient coûter la vie à des centaines de millions de personnes ?
Sergueï Lavrov : Nous disposons d’un canal de communication qui s’active automatiquement en cas de lancement d’un missile balistique.
❗️ Concernant le missile balistique hypersonique de portée moyenne Orechnik, 30 minutes avant le lancement, un message a été transmis automatiquement aux États-Unis. Ils savaient exactement de quoi il s’agissait, et qu’il ne fallait pas le confondre avec quelque chose de plus important ou véritablement menaçant.
❓ Le président Trump a été élu sur la promesse explicite de mettre fin à la guerre en Ukraine. Quels seraient les termes que vous seriez prêts à accepter ?
Sergueï Lavrov : Lorsque le Président Poutine s’est exprimé devant le Ministère des Affaires étrangères le 14 juin, il a réaffirmé que nous étions prêts à négocier sur la base des principes convenus à Istanbul. Ces principes avaient été rejetés sous l’influence de Boris Johnson, comme l’a reconnu le chef de la délégation ukrainienne.
👉 Le principe clé est le statut non-aligné de l'Ukraine. Et nous serions prêts à faire partie du groupe de pays qui fournirait des garanties de sécurité collectives à l'Ukraine. [...]
Pas de l'OTAN. Absolument. Pas de bases militaires, pas d'exercices militaires sur le sol ukrainien avec la participation de troupes étrangères. Et c'est quelque chose qu'il a réaffirmé. Mais bien sûr, il a précisé que c'était en avril 2022, et que maintenant, un certain temps s'est écoulé, et les réalités sur le terrain doivent être prises en compte et acceptées.
Les réalités sur le terrain ne concernent pas seulement la ligne de contact, mais aussi les changements dans la Constitution russe après les référendums tenus dans les républiques de Donetsk et de Lougansk, ainsi que dans les régions de Kherson et de Zaporojie. Elles font désormais partie de la Fédération de Russie, selon la Constitution. Et c'est une réalité.
❌ Et bien sûr, nous ne pouvons pas tolérer un accord qui maintiendrait des législations interdisant la langue russe, les médias russes, la culture russe, l'Église orthodoxe ukrainienne, car cela constitue une violation des obligations de l'Ukraine en vertu de la Charte des Nations Unies, et il faut faire quelque chose à ce sujet.
🇷🇺 Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie:
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💬 Aujourd'hui, les principes d'égalité souveraine des États et de dialogue respectueux, tués dans l'OSCE, sont incarnés dans des projets de coopération mutuellement bénéfique dans le cadre de l'OCS, la CEI, l'Union économique eurasiatique, l'OTSC, l'État de l'Union Russie-Biélorussie et d'autres structures eurasiatiques, n'ayant aucune "parenté" avec l'OSCE. Il n'y a pas là d'"élèves" et d'"enseignants", pas de pratiques néocoloniales, pas de directives idéologisées du type "soit avec nous, soit contre nous", mais il y a un respect mutuel, une volonté de rechercher un équilibre honnête des intérêts.
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L'intérêt croissant pour de telles unions égalitaires s'est clairement manifesté lors du sommet des Brics à Kazan et de la deuxième Conférence internationale sur la sécurité eurasiatique qui s'est tenue récemment à Minsk. À l'issue de celle-ci, la Russie et la Biélorussie ont lancé une initiative pour développer une Charte eurasienne de la diversité et de la multipolarité au XXIe siècle. Nous accueillerons favorablement la participation à ce travail de tous les États situés en Eurasie qui sont attachés aux objectifs d'indivisibilité de la sécurité, qui se sont révélés inatteignables dans les configurations euro-atlantiques en faillite.
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Je suis convaincu que l'avenir appartient à une architecture pan-eurasienne, ouverte à tous les pays du continent et incarnant le nouvel état polycentrique du monde. Il est triste que la direction de l'OSCE et ceux qui la manipulent laissent délibérément cette organisation en dehors du travail constructif et du cours objectif de l'histoire. Cependant, chaque pays d'Eurasie a son choix souverain et national.
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💬 Aujourd'hui, les principes d'égalité souveraine des États et de dialogue respectueux, tués dans l'OSCE, sont incarnés dans des projets de coopération mutuellement bénéfique dans le cadre de l'OCS, la CEI, l'Union économique eurasiatique, l'OTSC, l'État de l'Union Russie-Biélorussie et d'autres structures eurasiatiques, n'ayant aucune "parenté" avec l'OSCE. Il n'y a pas là d'"élèves" et d'"enseignants", pas de pratiques néocoloniales, pas de directives idéologisées du type "soit avec nous, soit contre nous", mais il y a un respect mutuel, une volonté de rechercher un équilibre honnête des intérêts.
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L'intérêt croissant pour de telles unions égalitaires s'est clairement manifesté lors du sommet des Brics à Kazan et de la deuxième Conférence internationale sur la sécurité eurasiatique qui s'est tenue récemment à Minsk. À l'issue de celle-ci, la Russie et la Biélorussie ont lancé une initiative pour développer une Charte eurasienne de la diversité et de la multipolarité au XXIe siècle. Nous accueillerons favorablement la participation à ce travail de tous les États situés en Eurasie qui sont attachés aux objectifs d'indivisibilité de la sécurité, qui se sont révélés inatteignables dans les configurations euro-atlantiques en faillite.
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Je suis convaincu que l'avenir appartient à une architecture pan-eurasienne, ouverte à tous les pays du continent et incarnant le nouvel état polycentrique du monde. Il est triste que la direction de l'OSCE et ceux qui la manipulent laissent délibérément cette organisation en dehors du travail constructif et du cours objectif de l'histoire. Cependant, chaque pays d'Eurasie a son choix souverain et national.
🇷🇺🇨🇳 Le 9 décembre 2024, S.E.M. Igor EVDOKIMOV, Ambassadeur de Russie au Bénin et Togo, a reçu en visite de courtoisie S.E.M. ZNANG Wei, Ambassadeur de Chine à Cotonou.
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🔹 Au cours de la conversation, un échange de vues approfondi a eu lieu sur un certain nombre de questions d'actualité de l'agenda international et régional, ainsi que sur l'état actuel et les perspectives des relations de la Russie et de la Chine avec le Bénin.
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🔹 Au cours de la conversation, un échange de vues approfondi a eu lieu sur un certain nombre de questions d'actualité de l'agenda international et régional, ainsi que sur l'état actuel et les perspectives des relations de la Russie et de la Chine avec le Bénin.
Forwarded from DIPLOMATIE RUSSE
⚡️ Nous sommes profondément préoccupés par les événements dramatiques en #Syrie.
À la suite de négociations entre Bachar al-Assad et plusieurs participants au conflit armé sur le territoire de la République arabe syrienne, il a décidé de démissionner et a quitté le pays, ordonnant un transfert pacifique du pouvoir.
☝️ La Russie n’a pas pris part à ces négociations. Dans ce contexte, nous appelons toutes les parties concernées à renoncer à la violence et à résoudre les questions de gouvernance par des moyens politiques.
À cet égard, la Fédération de Russie est en contact avec tous les groupes de l’opposition syrienne. Nous insistons sur la nécessité de respecter les opinions de toutes les composantes ethniques et confessionnelles de la société syrienne et soutenons les efforts visant à établir un processus politique inclusif, fondé sur la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée à l’unanimité. Nous espérons que ces principes seront pris en compte par l’ONU et tous les acteurs concernés, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative du Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, concernant l’organisation urgente de négociations intersyriennes inclusives à Genève.
🛡 Par ailleurs, toutes les mesures nécessaires sont prises pour assurer la sécurité de nos citoyens présents en Syrie.
Les bases militaires russes situées sur le territoire syrien restent en état d’alerte. À ce jour, aucune menace sérieuse ne pèse sur leur sécurité.
À la suite de négociations entre Bachar al-Assad et plusieurs participants au conflit armé sur le territoire de la République arabe syrienne, il a décidé de démissionner et a quitté le pays, ordonnant un transfert pacifique du pouvoir.
☝️ La Russie n’a pas pris part à ces négociations. Dans ce contexte, nous appelons toutes les parties concernées à renoncer à la violence et à résoudre les questions de gouvernance par des moyens politiques.
À cet égard, la Fédération de Russie est en contact avec tous les groupes de l’opposition syrienne. Nous insistons sur la nécessité de respecter les opinions de toutes les composantes ethniques et confessionnelles de la société syrienne et soutenons les efforts visant à établir un processus politique inclusif, fondé sur la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée à l’unanimité. Nous espérons que ces principes seront pris en compte par l’ONU et tous les acteurs concernés, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative du Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, concernant l’organisation urgente de négociations intersyriennes inclusives à Genève.
🛡 Par ailleurs, toutes les mesures nécessaires sont prises pour assurer la sécurité de nos citoyens présents en Syrie.
Les bases militaires russes situées sur le territoire syrien restent en état d’alerte. À ce jour, aucune menace sérieuse ne pèse sur leur sécurité.
🇷🇺🇪🇬 Le 9 décembre 2024, Mikhaïl Bogdanov, Représentant spécial du Président de la Fédération de Russie pour le Moyen-Orient et les pays d'Afrique, Vice-Ministre russe des Affaires étrangères, a reçu l'Ambassadeur d'Égypte à Moscou Nazih Nagari.
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Au cours de la conversation, l'accent a été mis sur les développements en Syrie. La nécessité de préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de ce pays arabe a été soulignée. La situation dans la zone de conflit israélo-palestinienne, au Soudan et en Libye a également été abordée.
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En outre, certaines questions pratiques de la coopération russo-égyptienne ont été examinées.
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Au cours de la conversation, l'accent a été mis sur les développements en Syrie. La nécessité de préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de ce pays arabe a été soulignée. La situation dans la zone de conflit israélo-palestinienne, au Soudan et en Libye a également été abordée.
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En outre, certaines questions pratiques de la coopération russo-égyptienne ont été examinées.